La Sirivinga

Quelques données sur la Sirivinga

La Sirivinga ou Sirivaya est un rythme qui accompagne les fêtes originaires de Condado, petit village de la Valle de los Ingenios. Du point de vue musical, la Sirivinga est considérée comme une variante de la Caringa. Pour cela, on la connaît également sous le nom de Caringa Trinitaria.

Durant ces fêtes, les hommes sont vêtus de blanc (guayabera et pantalon) et portent sur la tête un panama ou un chapeau de paille. Les femmes sont habillées de toile blanche avec une robe ample.

On trouve des traces de la Sirivinga à partir de 1773, pour les 2 février (jour de Nuestra Señora de la Candelaria) et 3 février (jour de San Blas). Dès le 19ème siècle, on trouve également l'existance de la Sirivinga dans les petites localités de Condado, Magua, Caracusey, Meyer, Manaca-Iznaga et Algaba, ce qui en fait un mouvement musical paysan.

Le texte de la Sirivinga est laïque bien qu'il fasse mention des santos (saints) qui sont célébrés durant la fête.

Instrumentation

Les bungas, formations qui jouent la Sirivinga, sont composées d'un tres, de claves, d'un taburete, d'une machete mais aussi d'un tingo-talango, tumbandera ou sirivinga d'origine africaine (sorte d'arc crée en nouant, grâce à une corde, le sommet d'un arbre à une pierre située dans un trou qui fait contrebasse).

Tumbandera
Tumbandera

Les chants

La danse

La danse de la Sirivinga est très proche de celle de la Caringa bien qu'il existe un pas plus marqué, le pied frappant le sol avec force.

Après les premières danses, les participants forment un demi-cercle pour 2 hommes (les gallos ou coqs) et 2 femmes (les gallinas ou poules). Les danseurs miment un combat de coq. Le vainqueur peut alors séduire les danseuses. Cette dernière partie rappelle la danse de la Yuka.

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